Descente en Avernus: Introduction

Tel que raconté par Qehath de Castelmithral

Dans les rues étroites et tortueuses de Baldur’s Gate, une cité tumultueuse regorgeant de mystères et de dangers, trois aventuriers étaient sur le point de vivre un bouleversement qui allait changer à jamais le cours de leurs vies. Le premier d’entre eux était Stanislas, un homme natif de Baldur’s Gate, dont le passé restait enveloppé de mystère. Il avait tissé des liens dans les ombres de la ville basse, et c’est là qu’il avait rencontré un mage étrange, un homme des ombres, qui l’avait aidé à accomplir un petit larcin contre un Patriar arrogant. Cette rencontre fortuite s’était avérée être le début d’une destinée bien plus complexe. Le mage connaissait les trois sœurs de Stanislas, qui vivaient à Elturel, à l’est de Baldur’s Gate. Il n’était pas un simple hasard qu’il ait croisé la route de Stanislas. Il avait un message de la part d’Amalia, la sœur de Stanislas, une missive qui demandait des nouvelles de « sa mission » et si Stanislas comptait se rendre rapidement à leur réunion familiale à Elturel. Le deuxième aventurier se nommait Qehath de Castelmithral, un nain d’écu originaire du Nord, qui s’était converti à la foi de Gond, le Seigneur des Artisans. Sa première action de foi avait été de se rendre en pèlerinage au Grand Hall des Merveilles, le majestueux temple de Gond situé au cœur de Baldur’s Gate. Cependant, son périple avait été assombri par des voleurs sans scrupules qui l’avaient dépouillé de ses biens. C’est alors que Stanislas était intervenu, aidant le nain à retrouver ses biens volés. Une amitié improbable naquit entre eux.

Mais le destin avait réservé à Qehath une épreuve bien plus grande. Il avait participé à la construction d’un golem de Porcelaine, une création extraordinaire dédiée à Gond. Lors de l’activation du golem, un accident mystérieux se produisit. Sistia, une entité en apparence semblable à un golem, fut liée à Qehath. Cependant, contrairement à un golem ordinaire, Sistia avait une personnalité distincte, une âme propre. Le Haut Prêtre de Gond, considérant cela comme la volonté divine, avait autorisé Sistia à accompagner le nain dans ses aventures. Et ainsi, au printemps de l’année 1492, ces trois compagnons hors du commun se préparèrent à quitter les ruelles animées de Baldur’s Gate. Stanislas, guidé par le mystérieux mage d’Elturel, Qehath portant en lui la foi de Gond, et Sistia, l’entité liée au nain, se dirigèrent vers Elturel, une ville située à 300 kilomètres en amont du fleuve Chionthar. Ils savaient que des défis, des révélations et des mystères les attendaient sur cette route, mais ensemble, ils étaient prêts à affronter tout ce que le destin leur réservait. Leurs destins étaient entrelacés, et leur aventure ne faisait que commencer dans les terres troublées de Faerûn

Au cœur de Baldur’s Gate, ma quête de pèlerinage au temple de Gond avait commencé sous un sombre présage. Les citadins me tourmentaient, me considérant comme un étranger. Cependant, un certain Stanislas avait fini par s’amuser de ma situation et était venu à mon secours. Un élan de compassion dans cette ville austère.

Mais l’histoire prenait une tournure encore plus mystérieuse lorsque Juan, originaire d’Elturel et provenant d’un plan d’existence énigmatique appelé Shadowfell, fit son entrée. Il apportait un message des sœurs de Stanislas, dont Amalia, qui cherchait des nouvelles de sa mystérieuse « mission » et si Stanislas avait l’intention de se rendre rapidement à Elturel.

Puis, il y avait Sistia, une créature étrange, mi-golem, mi-âme, qui s’était liée à moi par un accident lors de sa création. Pourtant, je refusais de m’attribuer le pouvoir de Gond, doutant de la nature de cette entité, me demandant si elle n’était pas une abomination.

Les rues de Baldur’s Gate recelaient des secrets, notamment une ancienne malédiction qui entravait la résurrection, même pour les aventuriers ressuscités. Mais cette énigme avait été résolue grâce à des héros courageux. La ville avait également été épargnée par la crise récente des géants, un détail sur lequel Stanislas semblait peu intéressé.

Notre périple nous conduisit finalement à accompagner Stanislas vers sa réunion familiale à Elturel, une ville célèbre pour son deuxième soleil. Cependant, il y a cinquante ans, cette cité de paladins avait été le théâtre d’une trahison, avec un chef de ville vampire, plongeant la cité dans la terreur nocturne. Un orbe, le Compagnon, avait alors surgi au-dessus de la ville, condamnant ses habitants à un jour éternel, une situation qui contrastait avec les préférences de Stanislas, qui se sentait bien mieux à Baldur’s Gate.

Alors que nous approchions de la ville, le Compagnon, source de lumière éternelle, s’éteignit brusquement dans un fracas tonitruant, perturbant le ciel. Peu après, la rivière Chionthar que nous remontions commença à s’assécher, un phénomène que j’attribuais à Sistia, malgré ses protestations.

Le Compagnon avait disparu, laissant Elturel plongée dans les ténèbres. Juan constata que le débit de la rivière reprenait, et le lendemain, le fleuve coulait à nouveau normalement, bien que trouble. Des réfugiés fuyaient la zone, terrifiés par le basculement du Compagnon, une explosion d’ombre ayant englouti Elturel, laissant derrière elle un immense cratère, désormais rempli par la rivière.

Là, nous découvrîmes l’horrible réalité : plus de ville, plus d’ombres. Des éclats de voix et des cris d’animaux résonnaient parmi les rochers. Des loups, et même un warg, attaquaient un groupe de personnes, dont Amalia. Après un combat acharné, Amalia nous présenta ses sœurs Lucia et Nora, accompagnées d’autres réfugiés cachés.

Amalia n’était pas en ville au moment de la catastrophe, et elle ignorait ce qui s’était passé. Le mystère du Compagnon et de son sombre revirement planait toujours. Ils nous supplièrent de les escorter jusqu’à Baldur’s Gate, où nous pourrions explorer les environs, nous reposer, et enfin, accomplir cette mission des plus intrigantes qui semblait être le fil conducteur de notre destinée commune.

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