Janvier 1926 New York.
Je suis Ruppert Lynch, Archéologue du Muséum d’histoire de New York. Ce que j’ai vu il y a quelques mois dépasse l’entendement. Lors d’un petit voyage pour me ressourcer dans ma ville de naissance Arkham au Massachusetts, je me suis retrouvé dans une situation qui aller à l’encontre de tout ce qui j’ai appris dans les sciences humaines. Même si je dois admettre que lors de mes précédents voyage, j’ai eu déjà fait des découvertes étranges.
En ce mois de Septembre 1925, J’ai eu la visite de ma chère nièce Éloïse Barham qui est une étudiante en médecine à l’université de Miskatonic d’Arkham. Elle était accompagné du Don juan qui est certes mon ami mais néanmoins l’ami intime de ma nièce: Eldridge Madisson Un philanthrope qui m’a déjà demandé plusieurs expertises sur des pièces historiques. Mais je dois avouer que son intérêt était plus pécuniaire que artistique. Peut être est ce moi qui l’ai précipité involontairement dans les bras de ma Nièce. Bref, Elle arriva avec une jeune amie du nom de Moïra Brookes qui avait besoins de gens pour éclaircir son histoire de famille. En effet, Il y avait un chaînon manquant dans son arbre généalogique et les réponses se trouvaient dans sur Skivern Rock une petite île au Nord Est du village d’Innsmouth. La pauvre jeune fille était prête à mettre toutes ses économies dans la balance pour nous « engager ». Nous acceptâmes tous les trois. Eloïse eut l’idée de demander à Capitaine Iglow, un ancien capitaine de bateau de pêche de nous amener là bas car nous ne voulions avoir affaire avec Les gens dégénérés d’Innsmouth. Iglow accepta mais uniquement avec des cartes de navigation de cette zone.
Après un échec dans notre recherche pour trouver une carte à l’université de Miskatonic, nous décidâmes de nous rendre avec la Cadillac d’Eldridge à Innsmouth. Dès l’arrivée dans cette ville rongée par la décadence, nous avons ressenti une atmosphère hostile. Moïra nous a proposé de nous rendre dans sa maison qu’elle a quitté depuis un moment étant une demoiselle de ce lieu impie. Sa demeure modeste hébergée encore sa grand mère sénile qui voulait nous servir le thé … Très souvent. Eloïse tenta d’en apprendre plus avec Joy Brookes la grand mère mais elle n’apprit rien de concret. Peut être qu’il ya vait une histoire étrange derrière le passé de cette famille. Moïra ne voulait pas qu’on l’importune. Le soir, nous partîmes vers le port pour retrouver un indice sur une carte. Mais l’atmosphère de cette ville était étrange et j’ai cru voir un homme monstrueux avec des yeux globuleux et une bouche étrangement grande se cachant rapidement à ma vue dans une maison délabrée. Il avait ce « masque d’innsmouth » comme on l’entend parfois dans la région. Cette dégénérescence qu’ont certains habitants de la ville. Dû peut être à la consanguinité des habitants ou autre mal corrompant les villageois.
Nous tentâmes de pénétrer dans le bâtiment des anciennes douanes. Mais la nuit était tombé et deux étranges silhouettes rôdaient près de là. Eldridge courageusement tenta de suivre les individus. Je ne sais pas s’il voulait impressionner les deux jeunes filles mais je décidais de les ramener à la maison de Moïra. Presque une heure passa avant qu’Eldridge ne revint. Il était Blême. Il nous raconta qu’il avait assisté à un étrange spectacle dans une église. Une sorte de cérémonie blasphématoire où il crut entendre une litanie qui scandait le nom de « Dagon ». Il disait avoir vu une créature étrange , humanoïde avec des écailles de plus de 7 pieds de haut, les yeux globuleux comme un batracien. Je pense que la peur de cette ville lui avait fait des hallucinations catalysé par cette ambiance étrange.
Quand nous interrogeâmes Moïra, elle confessa que la ville avait des personnes qui pratiquait encore des rites expiatoires certes excessives qui consistait notamment de se déguiser. La nuit fut calme.
Le lendemain, nous sommes retournés à la vieille douane où nous avons trouvé une carte sur les murs abandonnés.
Un homme du nom de Elliot nous menaça d’une armes si nous ne dévoilions pas les plans de mademoiselle Brookes. Par un stratagème, nous pûmes fuir. Moîra nous raconta que cette homme avait abusé d’elle.
Après quelques hésitations, nous repartîmes vers Arkham pour nous armer d’un fusil de chasse et des poignards au cas où les choses s’envenimeraient. Iglow prépara le navire de pêche le lendemain matin à Kingsport.
Notre voyage dura à peine deux heures et nous arrivâmes en vu de Skivern Rock. Un récif avec au Nord un phare abandonné et au sud une petite plateforme naturelle. Le capitaine mit à l’eau un canot et un marin nous ramena sur une desserte sur l’île.
Je crûs voir notre canot prit par une étrange forme massive détruire celui ci avec le marin. Mais ce devait être une hallucination me dis je à ce moment et je n’en parlais pas à mes compagnons.
Nous remontâmes au phare pour l’explorer. Tout avait l’air d’avoir été abandonné de puis longtemps. Quand nous arrivâmes au 2ème étage, nous remarquâmes que Moïra avait disparu. Au bas du phare, pas une trace. Il y avait une étrange corne de brume sur le plateau. Nous allâmes voir et là, se trouvait une cheminée naturelle sombre. Nous rebroussâmes notre chemin pour finir l’exploration du phare. Au sommet , nous découvrîmes un journal de Bartelemew Taag. D’après l’arbre généalogique de Moïra, Bartelemew devait être son arrière grand père. En lisant le journal, la vérité éclata . Monsieur Taag était le gardien du phare qui fut séduit par une entité , une femme indienne qui donna naissance à un bébé que Sedna, la femme voulait tuer. Barthelemew confia l’enfant à un veuve : Mme Brookes. Les écrits évoquaient de pillages de bateaux après que le couple impur éteignirent à plusieurs reprise le phare. Deux formules magique se trouvait dans le livre.
Nous retournâmes à la cheminée naturelle où courageusement, Eloïse descendit avec l’aide d’une corde légèrement trop courte. Elle vît Moïra à genou devant une scène d’une gravure avec des dessins blasphématoires. Moïra les yeux noirs parla à ma nièce. Elle dit qu’il fallait libérer Sedna du monstre. Moïra remonta le long du puits mais Éloïse n’y parvint pas. Eldridge et moi même décidâmes d’invoquer le sort du livre. Nous ne savions pas si Moïra était contre nous. Je la retins pendant qu’Eldridge incanta . Nous avons réussi à « exorciser » la créature qui rôdait autour de l’île. Sedna était libre maintenant selon Moïra et nous aussi. Nous ne savons pas si c’est une bonne chose mais je sais uniquement que nous n’avons plus revu Moïra ou Sedna depuis notre retour à la civilisation. Je ne peux qu’espérer que nous n’avons relâché un démon.
M Ruppert Lynch, Archéologue.