Après un repos, nous repartons. Un campement est installé à côté de la route, six corps gisent, cela semble assez récent. Je m’approche avec précautions, les gens sont morts, du sang un peu partout. Ils ont été mordus, pas de traces de lames, par plus gros qu’un loup mais quoi ? Sistia et Stanislas voient bouger quelqu’un dans un arbre.
Je le mets en joue et nous lui intimons de s’identifier. Le survivant dit s’être fait attaquer par un ours. Artisan ou paysan, en route vers Fort Morninglord (il y a des chevaliers du compagnons à proximité au fort Tamal) et Baldur’s gateG. Il va se joindre à nous. Juan pille le camp, je lui fais honte et il nous donne une pièce d’or chacun pour pouvoir garder une agate et des pièces de cuivre. De plus, il fera en pénitence un numéro de claquettes ce soir au campement (jet de performance). Une voix de femme crie sur la route.
On se précipite : Steena la femme enceinte accouche. Je me précipite pour l’aider et ça se passe très mal, on lui fait boire de la potion de soin mais ça ne suffit pas à la sauver mais le bébé est sauvé. Il a clairement du sang de fiélon ce qui surprend manifestement les membres du groupe. Du coup, on a plus trop le cœur pour les claquettes (partie remise). Lucia, une des sœurs de Stan prend le bébé mais le malaise est palpable. Nous creusons une tombe puis installons le camp car le soir arrive. Pendant la nuit, on entend un grognement lointain. Le lendemain, nous arrivons au fort Tamal, à proximité de l’impressionnant mais maudit fort Morninglord. La garnison a disparu du jour au lendemain, chaque fenêtre est noircie, chaque porte est fermée. Beaucoup de monde autour du fort, des tentes, les chevaliers d’Elturgard sont débordés, ils font ce qu’ils peuvent. Nous proposons à un homme de nous accompagner, il va chercher une amie. Certains membres du groupes reconnaissent des voisins, on sent l’angoisse et la lassitude des réfugiés.
Amalia et Stan se dirigent vers l’entrée car Amalia fait partie des autorités. Les chevaliers sont débordés, ils craquent un peu. Ils sont jeunes et inexpérimentés. Les chevaliers veulent lui donner des ordres, elle se rebiffe, la situation se tend. Stan est prêt à intervenir. Pendant ce temps, nous voyons arriver une dame avec l’homme de tout à l’heure, ainsi que huit autres personnes. La dame est Kia, la cheffe : quand elle prend de la hauteur, tout semble insignifiant. Elle attend donc Amalia pour que son groupe puisse se joindre à nous. Du côté d’Amalia et Stan, une bousculade semble se déclencher, cela risque de tourner à l’émeute. Stan essaie de retenir Amalia mais elle se précipite vers la mêlée qui s’envenime. Mouvement de panique. Mais une grosse voix retentit du mur d’enceinte, c’est un chevalier plus âgé qui demande des comptes – Amalia intervient en chargeant les chevaliers et Stan ne parvient pas à la retenir. L’homme calme la foule et convoque les chevaliers et Amalia à l’intérieur. Stan suit. Kia déclare qu’il y a un peu plus loin l’enclave d’émeraude, un bosquet de druides. Elle pense que les réfugiés y seront mieux accueillis car elle fait partie de l’ordre des druides. Juan se lance dans un numéro de claquettes pour esbaudir les nouveaux venus mais il se ridiculise complètement. Il explique ensuite que c’est une danse traditionnelle de Shadowfell, mais tout le monde se sent super mal et vaguement sali par ce spectacle consternant.
Amalia est réquisitionnée par le chef de la garnison, ça ne devrait pas durer plus d’une journée. On ne pourra pas attendre plus longtemps. Stan demande à Juan ce qu’il lui arrive car il boude. Serait-ce une gastro-entérite ? Mais non, il est ulcéré, son numéro de danse a déplu. Amalia arrive après le repas de midi annoncer qu’elle doit aller chercher du matériel auprès d’anciens bûcherons, pas loin du château de Morninglord. Nous y allons avec elle. En approchant de la forteresse, Stan distingue des choses au niveau des fenêtres, comme si cela avait brûlé de l’intérieur, les fenêtres murées sont noircies. Il s’approche du château pendant que nous chargeons le chariot (ce qui rappelle à Amalia la manière dont il échappait à la vaisselle). Stan distingue des motifs noircis par la chaleur étranges sur les fenêtres murées. Juan, Sistia et moi venons voir, Amalia grogne. Juan ne voit rien mais Sistia reconnaît des signes, c’est du langage diabolique. Abomination ! Nous redescendons vers le campement.
Récit de Qehath de Castelmitral