Kingmaker 1: Le banquet

Les Chroniques des Terres Volées

par Linzi, barde halfeline extraordinaire

Chers lecteurs, préparez-vous à plonger dans une épopée palpitante, une histoire de bravoure et d’espoir qui fera battre vos cœurs au rythme des tambours de guerre ! Car aujourd’hui, je vais vous conter comment le destin a réuni une bande de héros improbables, prêts à affronter l’inconnu pour façonner l’avenir d’un royaume.

Tout commença par l’appel de Dame Jamandi Aldori, une noble demi-elfe dont la grâce n’avait d’égale que sa détermination. Sa voix, portée par les vents de Restov, atteignit les oreilles des braves et des audacieux, promettant gloire et aventure à ceux qui oseraient répondre présents.

Et ils vinrent ! Oh, comme ils vinrent ! Une vingtaine de héros, tous plus extraordinaires les uns que les autres, se pressèrent dans la grande salle du banquet. Laissez-moi vous les présenter, car je les ai observés avec l’œil aiguisé d’une conteuse née.

Il y avait Alfonso, un guerrier à la stature imposante, vêtu des plus fines étoffes brévoises. Ses yeux brillaient d’une lueur aventureuse, mais ce n’était rien comparé à l’éclat qu’ils prirent lorsqu’il posa son regard sur Jaethal. Ah, Jaethal ! Une elfe au teint pâle comme un matin d’hiver, mais dont l’âme semblait plus sombre encore que la nuit la plus profonde.

Sriisse, une femme-lézard des Terres Volées, se démarquait par sa prestance. Bien qu’elle eût la fâcheuse habitude de piétiner les mets sur la table, sa jovialité était contagieuse. À ses côtés se tenait Sitlar, une druidesse dont la sagesse semblait émaner de chacun de ses gestes.

Banian, un prêtre de Calistria au sourire malicieux, devint rapidement mon ami. Son esprit vif et sa langue acérée promettaient des conversations passionnantes pour les jours à venir.

Ne négligeons pas Amiri, une barbare dont la rudesse n’avait d’égale que sa force brute. Elle semblait capable de terrasser un ours à mains nues, et je ne doutais pas qu’elle l’eût déjà fait !

Dame Aldori et le Seigneur Maire prirent alors la parole, leurs voix résonnant dans la salle comme un appel aux armes. Ils cherchaient des héros, des âmes courageuses prêtes à pacifier les Terres Volées et à y établir des baronnies alliées au Brévoy. L’excitation était palpable, l’air chargé de promesses d’aventures et de gloire à venir.

Le banquet qui suivit fut un tourbillon de rires, de discussions animées et… de chaises brisées. Oui, vous avez bien entendu ! Alfonso, dans sa quête pour conquérir le cœur glacial de Jaethal, se lança dans une démonstration de force aussi maladroite qu’attendrissante. Ses efforts, bien que vains, ajoutèrent une touche de comédie à cette soirée mémorable.

Tandis que la nuit avançait et que les convives se retiraient dans leurs chambres, l’air était chargé d’anticipation. Nul ne se doutait que notre première épreuve arriverait si tôt, et sous une forme si terrifiante.

À trois heures du matin, le chaos s’abattit sur nous. Des bandits, tels des ombres meurtrières, envahirent notre refuge. Dans ma fuite éperdue, je me retrouvai nez à nez avec un ogre monstrueux. La peur me paralysait, mais l’instinct prit le dessus. D’un geste désespéré, je frappai la créature aux yeux, l’aveuglant momentanément.

Alors que tout semblait perdu, j’aperçus Banian et ses compagnons, tels des héros sortis des légendes, prêts au combat. Mon cœur se gonfla d’espoir. Car en cet instant, je compris que notre aventure ne faisait que commencer, et que ensemble, nous étions capables de surmonter tous les obstacles.

Mais ceci, chers lecteurs, n’est que le début de notre histoire. Restez à l’écoute, car les plus grands défis et les plus belles victoires nous attendent encore dans les Terres Volées !