Kingmaker 2: La nuit de l’attaque

Chers lecteurs, laissez-moi vous conter la suite de cette nuit tumultueuse, où le courage de nos héros fut mis à l’épreuve face à des dangers que l’on ne croise habituellement que dans les contes pour effrayer les enfants !

Gromog l’ogre, ce colosse que j’avais eu la chance – ou la folie – d’aveugler d’un coup bien placé, faisait face à nos vaillants compagnons. Le combat fut épique ! Chacun y alla de son coup, esquivant les attaques furieuses de la bête enragée. Mais ce fut finalement Sriiss, notre impressionnante femme-lézard, qui porta le coup de grâce à l’immonde créature. Sa lame s’enfonça dans la chair de l’ogre avec la précision d’un chirurgien, mettant fin à la menace de Gromog le Pouilleux.

C’est alors qu’une jeune femme émergea des monceaux de cadavres, tremblante mais déterminée. Célia, car tel était son nom, avait survécu à l’attaque et se joignit à notre groupe de fortune. Son courage m’inspira, et je décidai à mon tour de me joindre à ces héros en devenir.

Notre périple à travers le manoir en ruines nous mena à une cachette secrète, un trésor digne des plus grands rois ! L’or scintillait, des potions aux couleurs chatoyantes promettaient puissance et guérison. Mais nos nobles compagnons, dans leur sagesse, décidèrent de ne pas y toucher. Quel self-control ! J’avoue que mes doigts me démangeaient à la vue de tant de richesses.

La cuisine fut notre prochaine étape, et quelle surprise nous y attendait ! Un géant du givre, créature légendaire des contrées nordiques, était là, adossé à une porte, gravement blessé mais non moins dangereux. Sitlar, notre druidesse au cœur d’or, tenta de parlementer. Hélas, la diplomatie n’est pas toujours la solution face à un géant enragé ! Elle esquiva de justesse un coup de hache mortel. Affaibli par ses blessures, le géant succomba rapidement sous les assauts combinés d’Alfonso et de Sriiss.

Nous trouvâmes vivant Amiri, Harim et Dame Valerie assommés dans le cellier.

Enfin, nous atteignîmes la salle du banquet. Six gardes et leur lieutenant nous y attendaient, l’air grave. Ils nous apprirent que Dame Aldori, notre noble hôtesse, s’était lancée dans la mêlée avec huit de ses plus fidèles gardes. Leur mission ? Affronter le chef de l’attaque dans l’aile Ouest, désormais en proie aux flammes.

Nos héros, sans hésitation, se lancèrent dans la fournaise. Mon cœur battait la chamade alors que je les regardais disparaître dans les fumées toxiques. Je restai en arrière, observant avec angoisse tandis que les flammes léchaient les murs. Bientôt, je les vis battre en retraite, cherchant refuge dans une salle éloignée. Les gardes s’activèrent pour éteindre l’incendie, et je me surpris à regretter de ne pas avoir suivi mes compagnons dans cette épreuve.

Le temps semblait s’étirer indéfiniment. Soudain, Tartuccio apparut, se vantant d’avoir aidé nos héros avant d’être « forcé » à partir. Son récit sonnait faux à mes oreilles. Peu après, ce fut au tour de Jaethal d’émerger des fumées, son visage pâle plus énigmatique que jamais. Elle ne dit pas grand-chose, mentionnant simplement avoir été sauvée des griffes des mystérieuses « Larmes Noires ».

Enfin, ô joie ! Nos héros revinrent, escortant une Dame Aldori saine et sauve. Mon cœur débordait de questions ! Ils me contèrent leur affrontement épique contre deux géants du givre aux côtés de Dame Aldori, ainsi que leur combat contre la chef de l’attaque. Quelle nuit ! Quelle aventure !

Le lendemain, alors que l’aube chassait les dernières ombres de cette nuit mouvementée, Dame Aldori nous réunit tous. Son discours résonna comme un appel aux armes, une promesse que rien n’empêcherait la mission de pacifier les Terres Volées. Avec une solennité qui me fit frissonner d’excitation, elle remit des chartes à nos héros.

C’est à ce moment, chers lecteurs, que je pris la décision qui allait changer ma vie à jamais. Moi, Linzi, humble barde halfeline, j’allais suivre ces héros dans leur quête. L’aventure m’appelait, et j’étais prête à répondre présente !

Ainsi commence notre véritable odyssée dans les Terres Volées. Quels dangers nous attendent ? Quels mystères allons-nous percer ? Une chose est sûre : l’histoire que je m’apprête à vivre et à conter sera épique !