Kingmaker 3: En route pour l’Ouest!

Oyez, oyez, chers admirateurs de l’extraordinaire ! Voici la suite des péripéties de votre barde préférée et de sa bande de héros plus ou moins glorieux !

Après avoir fait mes adieux déchirants à ma plume préférée (on ne sait jamais ce qui peut arriver en voyage), me voilà embarquée dans cette folle aventure ! Première étape : Restov, où nous avons dévalisé les marchands de leurs babioles .Puis, en route mauvaise troupe ! Notre fidèle compagne de voyage ? Une mule de paquetage nommée Libé, avec un penchant prononcé pour la gauche.

Le voyage démarra dans la joie et la bonne humeur, entre nos efforts pour garder Libé sur le droit chemin et nos tentatives de protéger nos affaires de ses mouvements imprévisibles. Même Jaethal, avec sa tête de fesses qui n’a jamais vu le soleil, semblait amusée par les pitreries involontaires de notre mule bancale.

Nous avons longé je ne sais quel gué de Machin-truc (Nikvik ? Niknak ? Bref, un nom imprononçable), où apparemment un noble aurait fait un détour vers le sud. Fascinant, n’est-ce pas ? Presque autant que le moment où Célia s’est fait renverser par un sanglier ! D’après Sitlar, c’était plus de peur que de mal.

Quant à Jaethal, toujours aussi réactive qu’une limace endormie. « Gnagnagna, je suis belle et mystérieuse. » Tu parles ! Je vais finir par trouver une vraie femme pour notre pauvre Alfonso, moi !

Et puis, comme si le destin voulait pimenter notre voyage, voilà la pluie ! D’abord une petite bruine sournoise, puis un véritable déluge ! Heureusement, nous sommes tombés sur un vieux fort abandonné. L’occasion parfaite pour Alfonso de nous raconter son histoire tragique. C’était… touchant, je suppose ? Célia aussi a partagé son récit, mais franchement, il faut que je lui apprenne l’art de la narration. On ne captive pas un public avec des « et puis » et des « après ça » !

Oh, et comment oublier notre rencontre avec le loup puant ? Cette bestiole malodorante a fini dans le chaudron de Sitlar ! Un festin de roi, selon certains. Personnellement, je préfère toujours mes bonnes vieilles crêpes au sucre, mais bon, on fait avec ce qu’on a en pleine nature !

Enfin, nous sommes arrivés au comptoir d’Oleg. Pauvre couple, terrorisé par des bandits qui les rackettaient chaque mois ! Nos héros, dans leur infinie bonté (et peut-être un peu pour honorer leur charte), ont concocté un plan digne des plus grandes épopées : un filet dissimulé, un chaudron d’eau bouillante… Du grand art !

Mais voilà que ces bandits, au nombre de quatre et à cheval s’il vous plaît, se sont révélés être de véritables génies du crime ! Ils ont repéré notre piège pourtant si subtil en un clin d’œil. Même notre Sriiss, habituellement si vive, est restée bouche bée devant tant de perspicacité. Les voilà qui s’enfuient, mais attendez ! Alfonso, mon preux chevalier, n’écoutant que son courage (et peut-être pas assez sa raison), bondit tel un félin et agrippe le chef des bandits en plein galop !

Hélas, notre héros fut désarçonné, et le bandit… disons qu’il a eu un petit problème de cou. Mais ne vous inquiétez pas, chers lecteurs ! Nous avons quand même réussi à en attraper un, qui nous a gentiment indiqué le chemin de leur repaire. Comme quoi, la gentillesse, ça paye !

Svetlana, dans sa grande bonté, nous offrit le gîte. Même le ronchon d’Oleg semblait avoir retrouvé le sourire. Et vous savez quoi ? Je crois que j’ai vraiment bien choisi mon groupe ! Valeureux, ingénieux, et même notre femme-lézard s’est révélée être une dresseuse hors pair. Qui aurait cru qu’on pouvait dresser le pangolin de Célia ?

Ah, mes amis, l’aventure ne fait que commencer, et je sens que les histoires que j’aurai à vous conter seront épiques ! Restez à l’écoute, car la suite promet d’être encore plus palpitante !